Dernier essai écrit par Bernard Maris, publié en l’état, sans les remaniements qu’aurait pu apporter l’auteur s’il n’était pas mort dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier.
Dans ce livre posthume, l’auteur vante les mérites d’un pays qu’il aime, les valeurs qui sont les siennes : le dynamisme de sa démographie, son imagination, sa culture, sa douceur de vivre. Il adresse un véritable plaidoyer aux Français : « Non vous n’êtes pas coupables de la situation actuelle : le chômage, la sinistrose. Vous n’êtes pas racistes ». Il dénonce sans détour cependant les laideurs inhérentes à notre société de consommation, « le salaud- au sens de Sartre- qui construit la ferme aux mille vaches, qui la conchie de bretelles d’autoroutes, de ronds-points, de supermarchés... »
Livre optimiste qui cherche à apaiser les inquiétudes, le pessimisme ambiant, à réconcilier les Français avec eux-mêmes, leur histoire.
A la lecture du livre, on mesure la cruauté, l’injustice de la disparition prématurée de cet économiste, avant tout humaniste dans l’âme.
Lily
cela donne envie de le lire et certainement ses livres précédents - je vais voir à la médiathèque - merci
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