jeudi 17 septembre 2015

Et si on aimait la France – Bernard Maris


Dernier essai écrit par Bernard Maris, publié en l’état, sans les remaniements  qu’aurait pu apporter l’auteur s’il n’était pas mort dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier. 
Dans ce livre posthume, l’auteur vante les mérites d’un pays qu’il aime, les valeurs qui sont les siennes : le dynamisme de sa démographie, son imagination,  sa culture, sa douceur de vivre.  Il adresse un véritable plaidoyer aux Français : « Non vous n’êtes pas coupables de la situation actuelle : le chômage,  la sinistrose. Vous n’êtes pas racistes ».  Il dénonce sans détour  cependant les laideurs inhérentes à notre société de consommation,  « le salaud- au sens de Sartre- qui construit la ferme aux mille vaches, qui  la conchie de bretelles d’autoroutes, de ronds-points, de supermarchés... »
Livre optimiste qui cherche à apaiser les inquiétudes, le pessimisme ambiant, à réconcilier les Français avec eux-mêmes, leur histoire. 
A la lecture du livre, on mesure la cruauté, l’injustice de la disparition prématurée de cet  économiste, avant tout humaniste dans l’âme.
Lily

1 commentaire:

  1. cela donne envie de le lire et certainement ses livres précédents - je vais voir à la médiathèque - merci

    RépondreSupprimer