Je ne pense pas nécessaire de présenter Jacques Chancel.
Ce livre est autobiographique. Jacques a 18 ans et, après l’école de transmissions de Montargis, il choisit l’Indochine pour terminer son service militaire. Il est nommé correspondant de guerre. De fil en aiguille, il va y rester jusque en 1954, il a alors 24 ans.
À travers son récit, nous découvrons les multiples facettes de la vie de l’époque à Saïgon et deux cultures opposées qui inévitablement s’affrontent pour sombrer dans les atrocités de la guerre.
Plein de fougue, ouvert et passionné, Jacques nous fait rencontrer de nombreuses personnalités, hautes en couleur, mais aussi la beauté et les trésors du pays.
Lui-même grièvement blessé devra mener son propre combat et assumer la perte d’un grand nombre de ses amis.
Toute une page de l’Histoire coloniale française avec ses erreurs, ses maladresses, ses folies et ses blessures.
Annick
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