mardi 5 novembre 2019

La serpe- Philippe Jaenada

Octobre 1941, un triple meurtre dans un château du Périgord, un auteur désirant enquêter sur des crimes jamais vraiment élucidés et nous voilà partis pour plus de six cents pages d’une recherche minutieuse de la vérité… Une façon de comprendre les imperfections et les ficelles d’une justice qui se veut souveraine.
Quelques dizaines de pages pour rentrer dans le vif du sujet, et voilà le lecteur embarqué dans les méandres d’un procès plein de sous-entendus et d’incohérences qui laissent supposer que les dés en étaient pipés d’avance.
Le livre m’a captivée dès que j’ai compris qui était Henri Girard, coupable « idéal », et que je suis rentrée dans l’histoire malheureuse de sa famille dans le contexte de l’époque. (J’ai même été faire quelques recherches sur le web, car j’ignorais complètement ce procès et la relation entre Henri Girard, Georges Arnaud et le salaire de la peur).
Si au début j’ai été amusée par les digressions de l’auteur et par ses apartés sur sa propre vie familiale, j’ai fini par trouver qu’il en usait et abusait…
Les cent cinquante dernières pages m’ont semblé un peu longues à avaler, la relecture du procès sous l’œil de l’auteur, qui veut en démonter les affirmations et témoignages, contient beaucoup de redites et de recherches du détail à l’extrême, voyant où il veut en venir, on attend avec impatience qu’il conclut.
En bref, j’ai été contente de lire ce pavé policier quoique deux cents pages de moins n’auraient probablement rien retiré à son intérêt.


Annick 

1 commentaire:

  1. Je rejoins l'analyse d'Annick. Ce qui m'a surtout gêné dans la compréhension des meurtres c'est de ne pas avoir une topographie plus précise des lieux et en particulier de la fameuse fenêtre par laquelle serait rentrée l'assassin ce qui fait que je me perdais dans les explications...........J'ai été intéressé par le lien avec Georges Arnaud qui me permettait de suivre le devenir du coupable présumé
    Il y a en effet des longueurs et des redites mais j'ai eu du plaisir à lire ce livre Odile

    RépondreSupprimer