Andrea Molesini aborde dans ce roman le même thème que dans son précédent livre : « Tous les salauds ne sont pas de Vienne » : le sort des civils pendant la guerre
Ce livre raconte la fuite devant les Allemands au printemps 45 d’un groupe hétéroclite : deux jeunes enfants Pietro orphelin de 10 ans bavard et rêveur, Dario son copain juif taiseux et fort en maths, Elvira une jeune religieuse, deux sœurs juives encadrés par un moine et un pêcheur avec plus tard un déserteur allemand détenteur d’un secret
Leur fuite à travers les forêts noires dans des refuges délabrés est faite de peurs, de méfiances, de privations de rencontres bonnes et mauvaises comme celle de partisans et de fascistes désorientés.
Le récit est celui de Pietro en alternance avec le journal d’Elvira. L’intérêt du récit est dans le fait que c’est celui d’un enfant avec une imagination extraordinaire (un loup d’où le titre), une philosophie simpliste de la vie et une logique simple mais irréfutable
L’écriture est d’une grande finesse et souvent drôle.
Odile
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