André Brink s'appuie sur des faits réels survenus dans sa famille et un travail historique.
Les Brink, famille de vignerons,victimes d'une dépression économique sont contraints de vendre leur propriété. La sauvegarde du bien cependant, dépend du mariage de François , le fils de la famille, avec une riche héritière. Il ne tient pas ses promesses auprès de Philida, sa maîtresse dont il a eu deux enfants et qu' il avait promis d'affranchir. Elle va se plaindre en justice et subira des châtiments terribles...Malgré tout , c'est une jeune femme courageuse libre, qui donne force et énergie au roman. Références aux croyances ancestrales, belles descriptions du veld.
Charme dépaysant de ce roman mais mieux valait ne pas être esclave.......
La fin d'un monde en Décembre 1834, mais le changement ne sera pas évident.....et aujourd'hui encore
Nicole
1830 à 1834, dernières années légales de l'esclavage en Afrique du Sud.
RépondreSupprimerCe roman est écrit à plusieurs voix, chacune avec son style, son accent, sa vison des choses permettant d'exprimer sa vérité dans un monde rude où l'on naît blanc, noir ou métis...
Partant d'un épisode de son histoire familiale, André Brink compose un roman à la langue poétique, âpre et sensuelle, avançant pas à pas sur le chemin de la liberté.
Un bon roman documentaire, une fois de plus Actes Sud n'est pas passé à côté.
Annick