Le
roman se déroule en Avignon pendant le festival de théâtre
perturbé par les grèves. Une jeune fille, Marie est venue pour
voir jouer la pièce écrite par son frère Paul et montée par le
metteur en scène Odon Schnadel. Ce dernier attend toujours Mathilde,
le grand amour qu’il a perdu et qui aujourd’hui est devenue « La
Jogar » comédienne célèbre revenue elle aussi jouer en
Avignon.
Marie
écorchée vive, traîne sa douleur. Elle évolue telle une ombre
inquiétante dans ce milieu du théâtre, le metteur en scène Odon,
les comédiens, sa logeuse. Elle recherche un manuscrit que son frère
lui a dicté. Mais elle recherche surtout les raisons pour lesquelles
son frère dont elle était très proche s’est donné la mort.
Une
impression de non-dits, de culpabilité, confèrent à ce roman une
atmosphère très pesante, inquiétante. De plus la chaleur écrasante
du mois de juillet en Avignon ajoute une note angoissante, comme une
menace d’orage prêt à éclater. Ici les sentiments sont forts,
décrits au 1er
degré.
L’écriture
est concise, des phrases courtes, percutantes.
Ce
roman m’a bien plu car l’intensité dramatique croît au fil des
pages. Du même auteur j’avais déjà beaucoup aimé le précédent
roman écrit en 2008 « Les déferlantes ».
Yolande
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